En 175 ans d'histoire, Pol Roger s'est taillé une des plus flatteuses réputations dans le cercle restreint des grandes marques de champagne.
Depuis six générations, les descendants font vivre cette exigence commune, restant fidèles à la ligne initiée dès le départ par le fondateur de la Maison.
En 175 ans d'histoire, Pol Roger s'est taillé une des plus flatteuses réputations dans le cercle restreint des grandes marques de champagne.
Depuis six générations, les descendants font vivre cette exigence commune, restant fidèles à la ligne initiée dès le départ par le fondateur de la Maison.
Pol Roger effectue sa première vente de vin en janvier 1849. Les circonstances familiales lui imposent de lancer une affaire : son père, notaire, est atteint d'une maladie incurable et ne peut plus assurer son activité. Le client est un négociant d'Aÿ, village natal de Pol Roger. La Maison se développe rapidement. D'Aÿ, elle s'installe à Epernay en 1851.
Dès 1855, Pol commence à privilégier la production de champagne brut. Il savait que c'était le type de champagne préféré des Anglais.
A la mort de son fondateur, en 1899, la marque a acquis une reconnaissance enviable. En une trentaine d'années seulement...
Un désastre survient le 23 février 1900 : une partie des caves et des bâtiments s'écroule. Cinq cents fûts et un million et demi de bouteilles sont perdues. Les fils de Pol Roger, Maurice et Georges, sont alors à la tête de la Maison. Un mouvement de solidarité et la détermination des deux frères permettent à la Maison de surmonter cette catastrophe.
Les exportations gagnent du terrain. De nombreuses têtes couronnées deviennent clients de la marque. Les principaux restaurants des Champs-Elysées servent du Pol Roger. La guerre 14-18 vient mettre un coup d'arrêt à cette expansion.
La prohibition aux Etats-Unis et la révolution en Russie rendent les débouchés à l'exportation plus difficiles. Pourtant la présence des champagnes Pol Roger dans de nombreux pays s'intensifie et l'expansion de la Maison se poursuit. Le contrôle direct de la société par la famille fondatrice l'aide à maintenir son identité au fur et à mesure de sa croissance.
Puis c'est la crise de 1929 qui rend la conjoncture difficile. Lors de l'occupation allemande, pendant la Seconde Guerre mondiale, la production et l'achat de champagne sont contrôlés par la Wehrmacht.
La figure emblématique de Winston Churchill marque l'après-guerre. L'homme d'Etat anglais est un inconditionnel de la Maison : "l'adresse la plus délectable du monde", affirme-t-il.
C'est en 1955 que l'amélioration générale des ventes est manifeste. La gamme des vins s'élargit et donne une impulsion supplémentaire au développement du renom de Pol Roger. Un rosé millésimé est lancé en 1961.
Quelques années plus tard, c'est un blanc de blancs millésimé spécial qui voit le jour.
La fameuse cuvée "Sir Winston Churchill" est née en 1975. Elle est inaugurée au Palais de Blenheim, uniquement en magnum.
Parallèlement, le vignoble de la Maison se développe pour atteindre 85 hectares en 1999. L'année précédente, les Etats-Unis sont devenus le marché le plus important à l'exportation.
La maison s'est lancée dans une stratégie commerciale plus volontariste. En Belgique, Suisse, Italie, Allemagne, Australie de nouveaux importateurs représentent la marque.
L'année 2001 a vu le lancement de la cuvée "Rich" s'approchant d'un demi-sec. Cette même année le logo et l'habillage des bouteilles ont été revisités vers davantage d'élégance et de distinction.
En 2007 la cuvée Pure, Extra Brut, est venue compléter la gamme. Afin de maintenir Pol Roger à un niveau d'excellence mondialement reconnu, la maison, s'appuyant sur un vignoble de 92 hectares, n'a eu de cesse de renforcer la qualité des approvisionnements.
De 2001 à 2011 l'outil de production a été transformé et rénové, afin que le chef de caves Dominique Petit, puisse vinifier des cuvées d'une grande régularité et d'une homogénéité remarquable.
Entre 2011 et 2013, des travaux de rénovation sont réalisés afin de moderniser la Maison familiale construite au 19eme siècle, située rue Winston Churchill à Epernay.
En avril 2018, Damien Cambres succède à Dominique Petit, chef de caves de la Maison depuis 19 ans.
La famille Roger est installée à Aÿ, village renommé pour ses vignobles, au pied de la montagne de Reims. Pol Roger n'a que 18 ans lorsqu'il réalise, le 2 janvier 1849, sa première vente de vins. Les circonstances lui imposent une telle initiative : son père, notaire, est atteint d'une maladie incurable et doit cesser ses activités.
La famille s'installe à Epernay en 1851, là où la Maison pourra se développer.
Lorsque Pol Roger meurt d'une pneumonie en 1899, ses deux fils sont prêts à prendre la relève.
Maurice et Georges Roger prennent la suite de leur père Pol. Dès l'âge de 18 ans, ils ont travaillé à ses côtés. La détermination des deux frères permet à la maison de surmonter la catastrophe de l'effondrement des caves en février 1900.
Cette même année, ils obtiennent de changer leur nom de famille en "Pol-Roger" en hommage à leur père. Les Pol-Roger participent activement aux organisations viti-vinicoles et autres associations professionnelles.
En 1912, Maurice est élu maire d'Epernay. Il se conduit de manière exemplaire durant l'occupation de la ville par les Allemands en 1914.
Le duo Maurice et Georges Pol-Roger se révèle très efficace.
Maurice est la "voix" de la société : il s'occupe des relations publiques, de la commercialisation, du marketing.
Georges est le "nez". Il est parfois décrit comme le dégustateur en chef, supervisant l'élaboration du champagne. Il s'occupe également de la gestion financière.
En 1927, l'arrivée de Jacques, fils de Maurice, marque l'entrée en lice d'une troisième génération dans la Maison. Dans les années 40, Odette Pol-Roger, femme de Jacques, se lie d'amitié avec Winston Churchill.
Georges Pol-Roger disparaît en 1950, Maurice en 1959. Les troisième et quatrième générations de Pol-Roger prennent en main la société. Jacques et Jean sont aux commandes, assistés de Christian de Billy (petit-fils de Maurice Pol Roger).
En 1963, Christian Pol-Roger vient renforcer cette direction collégiale.
Le premier membre de la cinquième génération entre dans l'affaire familiale en 1988 : Hubert de Billy, fils de Christian, devient responsable des ventes en France. Patrice Noyelle, n'appartenant pas à la famille fondatrice, vient se joindre à l'équipe dirigeante en 1997.
Patrice Noyelle, président du directoire supervise la marche de la société. A ses côtés, Hubert de Billy, directeur commercial et marketing, est également membre du directoire.
En 2006, Christian Pol-Roger rejoint le conseil de surveillance et c'est Laurent d'Harcourt qui prend en charge la direction export de la maison.
Il devient membre du directoire en 2008. Le conseil de surveillance est composé de Christian de Billy, Christian Pol-Roger, Aymar le Roux, Véronique Collard de Billy et Evelyne de Billy.
En juin 2013, Patrice Noyelle quitte la présidence du directoire de la Maison Pol Roger et Laurent d'Harcourt lui succède. Patrice Noyelle est nommé au conseil de surveillance, aux côtés de Christian Pol-Roger, Aymar le Roux, Véronique Collard de Billy, Laurence de Billy et Evelyne de Billy, sous la présidence de Christian de Billy.
En juin 2015, le Conseil de Surveillance nomme Isabelle Gautier, directrice financière, et Dominique Petit, chef de caves, membres du directoire. Ils rejoignent Laurent d'Harcourt, Président du directoire et Hubert de Billy.
Le directoire s'appuie également sur les compétences d'Evelyne de Billy, responsable du vignoble, et Damien Cambres, chef de caves depuis avril 2018 suite au départ en retraite de Dominique Petit.
Le 1er janvier 2019, Véronique Collard de Billy succède à son père, Christian de Billy, à la présidence du Conseil du Surveillance de la Maison Pol Roger. Ce dernier en devient le vice-président.
En novembre 2020, Bastien Collard de Billy, premier membre de la sixième génération, rejoint la maison en tant que Secrétaire Général.